Chaque gramme compte. En effet, plus un produit est léger, plus il est facile à utiliser par le client. STIHL cherche donc constamment à repousser les limites de la légère. Le dernier exemple en date est la STIHL MS 400 C-M, la première tronçonneuse à piston en magnésium au monde.
Plus c’est léger, mieux c’est. Moins le produit est lourd, plus il est facile de l’utiliser. Une formule simple, mais derrière laquelle se cachent beaucoup de travail, de temps et de connaissances. C’est également le cas pour la STIHL MS 400 C-M, la première tronçonneuse professionnelle au monde dotée d’un piston en magnésium. Cela représente 20 grammes de moins qu’un piston en aluminium, soit une réduction de 25 % rien que sur ce composant essentiel. Et le gain est de 10 % en termes de performances et de rapport poids/puissance, désormais de 1,45 kg/kW. Pour le client, cela se traduit par un outil de travail à la fois plus léger et plus puissant.
« Il s’agissait de combler l’écart entre la MS 362 C-M et la MS 462 C-M », explique le chef de projet Jonas Lank. Ce nouveau concept réduit les émissions de gaz d’échappement malgré un couple plus élevé et une puissance accrue. « Normalement, un gain de confort engendre plus de poids. Chez STIHL, nous faisons exactement le contraire. » Pour une tronçonneuse professionnelle, un quart des pièces sont en acier, 25 % en plastique ou en caoutchouc, 40 % en aluminium ou en magnésium. L’utilisation du magnésium nécessite des connaissances spéciales. Et STIHL dispose de cette expertise avec sa propre usine de magnésium coulé sous pression à Weinsheim. On y étudie constamment quels composants des produits STIHL peuvent être fabriqués à partir de ce matériau. Les connaissances acquises sont désormais utilisées non seulement en interne, mais aussi par des donneurs d’ordre externes, notamment dans l’industrie automobile.
Sur la MS 400 C-M, il s’agit du piston, auparavant en aluminium. Le choix de le remplacer par une variante en magnésium implique cependant de nombreuses étapes de développement supplémentaires. « Il n’est pas possible de remplacer simplement un matériau par un autre », explique Jonas Lank. Le montage, la maintenance et la réparation sont pratiquement identiques. Mais à pleine puissance, les pistons sont exposés à des températures supérieures à 300 °C. Pour qu’ils résistent à cette charge, soient robustes et moins sensibles à l’usure, ils reçoivent un revêtement spécial également développé par STIHL.
Mais le travail des développeurs de Waiblingen et de Weinsheim va encore plus loin : le magnésium se dilate davantage que l’aluminium à des températures extrêmes. Cela a une incidence sur les composants voisins. Résultat : le reste de la conception de la machine a été optimisé en conséquence. Outre l’intérieur, le logiciel a également été perfectionné. La STIHL MS 400 C-M dispose du système de gestion du moteur M-Tronic 3.0. Entièrement électronique, il a été monté pour la première fois en 2010 sur la STIHL MS 441 C-M. Grâce à des capteurs et des algorithmes intelligents, la tronçonneuse reconnaît son environnement, adapte automatiquement les réglages tels que le point d’allumage et la quantité de carburant, et fonctionne donc en permanence avec une puissance optimale du moteur. La version 3.0 permet en outre à l’utilisateur de calibrer lui-même la machine par une procédure simple. « Dans l’ensemble, cette tronçonneuse est à la pointe de la technologie », déclare Jonas Lank.
